L’Équipe
les architectes
Le collectif, c’est d’abord une histoire de rencontres. FAIRE AVEC, c’est d’abord une histoire de rencontres, chacune apportant ses marottes. Gwenaëlle Rivière avait déjà commencé à changer sa pratique pour réduire le gaspillage sur ses chantiers. Clara Piolatto était en doctorat et étudiait le rôle de l’architecte dans les rénovations de centres d’hébergement pour personnes sans abri. Elia Monsonis et Clothilde Buisson ont fait leurs études et travaillé ensemble. Elles s’intéressaient au réemploi depuis quelques années. Abirami Rasiah venait d'être diplômée après avoir travaillé sur l'accès à l'hygiène dans la ville au travers des bains-douches publiques.
Ce qui nous a rassemblées, c’est l’incompréhension et la révolte face aux nombreuses bennes qui se remplissaient de matériaux neufs alors que de nombreux logements restaient à rénover.
Ensemble on a eu envie de répondre à la question : comment réduire le gaspillage dans le secteur du bâtiment tout en créant des projets à haute valeur sociale ?
Ce qui nous a rassemblé, c’est l’incompréhension et la révolte de constater qu’il y avait des chantiers dont les bennes se remplissaient de matériaux neufs alors que de nombreux logements insalubres restaient à rénover. Nous nous sommes donc regroupées pour tenter d'exercer notre métier en cohérence avec nos principes. En tant qu’architectes, nous n’acceptons pas l’ampleur du gaspillage dans notre secteur professionnel face au nombre de logements vétustes à rénover.
Ensemble on a eu envie de répondre à la question : comment réduire le gaspillage dans le secteur du bâtiment tout en créant des projets à haute valeur sociale ?
C’est un travail au long souffle que de mettre en place cette filière et il faut aller encore plus loin. Que les matériaux soient davantage identifiés et préconisés. Que les aides financières s’ouvrent à tout un ensemble de travaux dont le besoin est aujourd’hui ignoré. Alors, petit à petit, l’alliance des deux constats qui nous posaient problème commence à faire d’elle-même la solution.
C’est la structuration d’une filière dans laquelle les matériaux sont des ressources et non de nouveaux déchets, et les travaux d’amélioration d’un habitat dit précaire deviennent des opportunités, des débouchés pour ces ressources. Le collectif appuie ainsi la nécessité d'un travail plus politique et résolument contemporain de la matière en participant à la structuration d'une filière vertueuse dans le secteur du bâtiment.
Et les architectes que nous sommes, toutes ensemble, y participons par notre travail quotidien.
Merci de votre lecture jusqu’ici, et… haut les cœurs !
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